Vous recherchez un disque
ou un artiste sur Vagabondage Musical ?
Entrez un nom ou un titre
ci-dessous.
visites depuis avril 2000
Virginia Rodrigues Nòs
Une voix sublime,
envoûtante, à écouter en lisant L. Sépulveda.
Virginia Rodrigues
a une voix vraiment très originale, nous sommes très loin de l'image
un peu stéréotypée de la musique Brésilienne. En écoutant ce disque,
nous ressentons (avec un peu d'imagination !) la moiteur tropicale,
quittons les plages de Copacabana pour entrer dans un Brésil plus
authentique, à la vie foisonnante mais souvent âpre et dure.
Canto
Para Exù
Uma Història de Ifà
Salvador Nào Inerte
Afrekètè
Jeito Faceiro
Ilè è Impar
Depois que o Ilè Passar
Obà
Raça Negra
Deusa do Èbano
Deus de Fogo e da
Justiça
Nale Debalè
Mimar Vocè
Reino de Daomè
Un disque de
reprises. Mais quelles reprises ! Je les préfère parfois aux originaux....
La voix d'Annie
Lennox est toujours aussi prenante. Toujours aussi puissante.
Toujours aussi R'n'B quand il le faut. Bref une réussite totale.
La reprise du mythe de Procol Harum, "a whiter shade of pale"
est à mon goût, supérieure à l'original. Train in Vain
n'est pas en reste, puis ça redémarre encore plus fort avec "thin
line between love and hate", pour finir en douceur avec le
très beau "Waiting in vain".
no
more "I love you's"
take me to the river
a whiter shade of pale
don't let it bring you down
Train In Vain
I can't get next to you downtown lights
thin line between love and hate
waiting in vain
something so right
Magnifique disque
de cette diva africaine qu'est Rokia Traore. Et double difficulté
pour moi. Quel CD présenter en premier ? quels extraits
proposer ? Cruel dilemme ! Après
beaucoup d'hésitation, et dans l'arbitraire le plus total
voici donc sa dernière production.
A l'écoute
de ce disque, je suis sûr que comme moi, vous trouverez
que Rokia Traore mérite amplement sa place dans cette rubrique.
Écoutez Château de sable par exemple, la légèreté
et en même temps l'énergie que sa voix recèle.
Mancipera possède pour sa part la beauté
tranquille et majestueuse du continent africain (vision idyllique
?).
Kanan Neni
Mouso Niyalén
Souba
Yèrè Uolo
N'Gotolén
Wanita
Château de Sable
Yaafa N'Ma
Sako Bê Kê
Mancipera
Tchwa
Sacrée
voix que celle de Björk ! Difficilement
classable dans un style donné, capable d'aborder des
styles très éloignés les uns des autres
(non seulement musicaux, mais aussi avec une incursion remarquée
dans le cinéma).
Dans ce disque,
Björk nous livre quelques belles facettes de son registre
vocal. Cela commence plutôt furieusement avec Army
Of Me et sa voix légèrement réverbérée.HyperBallad et The Modern Thingsportent
bien leurs noms. It's Oh So Quiet est un clin d'oeil
aux grands standards américains des années cinquante.
Le reste poursuit sur cette lancée, alternant Techno
revisitée (Enjoy,
I Miss You) avec des ballades un peu désenchantées
(Isobel, PossiblyMaybe) aux rythmes et
tonalités métalliques. Et pour finir, mon préféré
- le très beau Headphones.
Army Of Me
Hyper-ballad
The Modern Things
It's Oh So Quiet
Enjoy
You've Been Flirting Again
Isobel
Possibly Maybe
I Miss You
Cover Me
Headphones
Sorti deux
ans avant The Failling (1986) le premier disque de Carmel
préfigure déjà nettement la voie qui sera
prise par les deux disques suivants; à savoir une musique
lorgnant fortement vers le jazz, avec l'emploi massif de cuivres
et d'une section rythmique taillée sur mesure. The
Drum is Everything est une sorte de machine folle capable
par moments d'emballements les plus inattendus.
Carmel c'est
avant tout une voix très colorée capable d'opérer
sur plusieurs registres. On sent tout au long de ses disques
sa profonde attirance pour le RnB (More, More, More)
, conjugué avec son goût pour les expériences
musicales les plus diverses (y compris électroniques).
Douée également pour les reprises de grands standards,
sa version de StormyWeather ne souffre d'aucuns
reproches.
Puis une brèche commence à lézarder cette
belle façade (absolument pas péjoratif au contraire
!) avec The Drum Is Everything et son tempo saccadé
qui pousse Carmel dans des envolées vocales à
faire pleurer James Brown (qui pourtant en a vu d'autres...).
Les choses continuent de plus belle dansI
Thought I Was Going Mad et
ce n'est pas peu dire ! The Prayer et ses percussions
à faire chavirer Cédric, le webmaster de www.percussions.org
(qui pourtant en a vu d'autres !) vous invite à reconsidérer
la vie sous un angle que vous n'aviez pas forcément envisagé...
Reposez-vous en écoutant Rockin' On Suicide et
son clin d'oeil aux big-bands. Parce qu'après c'est le
délirant Rue St Denis, où l'on peu constater
en passant que le reggae fait aussi partie de l'univers de Carmel
! Pour vous donner une idée de Willow Weep For Me,
imaginez Terry Riley, champion de la musique répétitive
zen, avalant par mégarde une boîte d'amphétamine...
Les deux derniers morceaux devraient vous permettre (sans qu'ils
soient pour autant inconsistants) de vous remettre de toutes
ces émotions et, accessoirement de ranger votre appartement
dévasté par les débordements engendrés
par l'écoute de ce disque... Bon courage !
More, More, More
Stormy Weather
The Drum Is Everything
I Thought I Was Going Mad
The Prayer
Rockin' On Suicide
Rue St. Denis
Willow Weep For Me
Tracks On My Tears
Bad Day
Ne connaissant
pas Sheila Chandra j'ai choisi ce disque par pur feeling. Puis
demandant au disquaire s'il connaissait, celui-ci m'a répondu
" c'est bien mais c'est spécial " ! Bref le
genre de disque qu'on peut détester ou au contraire adorer.
Et devinez quoi ? J'ai adoré !!! Et encore c'est peu
de le dire Mais attention, il faut déposer toutes
ses idées préconçues à l'entrée
en écoutant ce disque. Ici la voix règne en maître
pour le seul plaisir du son et de ses reflets multiples et chatoyants.
Mais tout d'abord qui est donc Sheila Chandra ? Une chanteuse
d'origine indienne vivant en Angleterre. Elle a connu son premier
succès en 1982 au sein du groupe Monsoon. Sa discographie
fort riche compte plus d'une dizaine d'albums.
Ce disque dit-elle, en s'excusant, elle l'a sorti par inadvertance.
Suite à deux mini-disques " expérimentaux
" sortis en 1999 sous le label Indipop
Et le Ganges Orchestra ? Qui sont-ils ? Personne ! Ou plutôt
un concept, un groupe purement électronique au sens littéral
du terme. Individualités tapies au fond des circuits
imprimés des sampleurs ! Collages et montages sonores
en tout genres . Ici un maître mot : "soundscape".
Vous
êtes un peu dubitatif en lisant ces lignes ? Va savoir
Car comme le dit Sheila Chandra, " This sentence
is true, the previous sentence is false " Pas facile de
se retrouver dans tout ça ! Et je dois bien vous l'avouer,
l'écoute de ce disque surprenant, dérangeant parfois
mais d'une absolue beauté risque de vous plonger dans
un abyme métaphysique d'où vous ressortirez, peut-être
! :o), métamorphosé Bon après les
dattes faudrait que je modère ma consommation d'encens
moi !
This
est le premier morceau de ce disque a mettre en uvre cette
fantasmagorie musicale que l'on croirait toute droite venue
de pays comme on n'ose plus les rêver, depuis que les
moindres mètres carrés de la Terre sont répertoriés
et photographiés. Ici le plaisir du chant, la beauté
de cette voix est total, enivrant. Sa voix dédoublée,
nappée dans un paysage musical hors du temps est parfois
rejointe par des percussions dans le plus pur esprit Hindi.
Au sujet justement du pouvoir de la parole et de la voix, Sheila
Chandra, dans le livret qui accompagne cet album narre une expérience
troublante en 1991 dans le haut Kazakh. Mien, où le fragment d'un discours de Sheila Chandra.
Les collages sonores semblent se bousculer, piano éthéré,
parasite et percussions vocales. Univers de contraste, chaos
soigneusement maîtrisé. Not a Word in the Sky reflète lui aussi à
sa façon le pouvoir du verbe... Une guitare saturée
semble souligner en les renforçant les paroles de Sheila
Chandra. Ce titre est un prolongement du Space Oddity de David
Bowie. Dans Sentence nous quittons un monde ancré
dans la matérialité pour entrevoir un monde beaucoup
plus spirituel. A l'unisson, les vocalises de cette diva prennent
de la hauteur, semblant tutoyer des cieux incertains. Is quant à lui, démarre très fort
par une belle intro de tablas vocaux ! Sa voix n'est pas
seulement mélodieuse, elle maîtrise les onomatopées
de manière impressionnante. Puis un déluge de
sons électroniques s'abattent semblant faire imploser
l'Univers ! Thrue est un étonnant morceau (encore un me direz-vous
!). Une prière en latin que l'on croirait issue de la
tradition chrétienne la plus classique, bientôt
rejointe par des nappes sonores qui s'apparentent davantage
à un monde post-atomique qu'au monde médiéval
! ABoneCroneDrone 7 semble être le titre d'une nouvelle
de SF de Philip K. Dick. Ce morceau (prédominance du
couple voix/bourdon) aurait dû figurer dans l'album AboneCroneDone
(1996) mais en raison de sa longueur (15mn37) il a dû
attendre des jours meilleurs. Les amateurs de Terry Riley apprécieront
sûrement ce morceau...
Le voyage dans
l'univers de Sheila Chandra est fascinant, de par sa richesse,
sa beauté, son étrangeté aussi. Comme tout
voyage, il oblige à laisser de côté quelques
certitudes mais surtout faites-le !!!! Pour
plus d'information, en cliquant ici
vous pouvez visiter le site de Sheila Chandra. Ne vous en privez
pas, poursuivez le voyage.
This
Mien
Not a Word in the Sky
Sentence
Is
True
ABoneCroneDrone 7
Le jour se
lève dans un pays improbable, pays où pourtant
vous êtes déjà allé mille et une
fois Pays rêvé, fantasmé, idéalisé
mais pays qui n'en possède pas moins une réalité
qui parfois vous saisit brusquement au détour d'un rêve
au plus profond de la nuit. Un bourdon à la sonorité
profonde émerge de la pénombre, les lueurs de
l'aube pointent doucement à l'horizon accompagnées
par une voix semblant descendre tout droit des temps les plus
immémoriaux. Une lente mélopée prend forme
dans une langue elle aussi en apparence incompréhensible.
Cette voix vous saisit puis d'un seul coup des percussions viennent
donner corps à ce rêve éveillé. Un
lent mouvement ondulatoire fait doucement bouger votre corps
dans un demi songe Des nappes sonores vous enveloppent
de leurs couleurs chatoyantes. Mais non vous ne rêvez
pas, vous êtes simplement en train d'écouter ShadowMagnet, le premier titre de Duality ce splendide
album de Lisa Gerrard ! Finalement vous regrettez déjà
cette explication si rationnelle
Avec le lever du jour, les éléments se déchaînent.
Un rythme plus heurté vous accueille au sein de Tempest.
La voix est très présente, semblant jouer à
l'infini sur des variations de tonalité, d'inflexion,
d'alphabets improbables. La tempête est bien là,
mais avec une rigueur qui semble mathématique, déjouant
toutes les lois de la diversité naturelle des éléments.
L'heure s'avançant, le calme revient avec Forest Veil.
La forêt revit, les animaux sortent de leurs abris. Une
sorte de carillon joyeux se fait entendre. Un chant qui semble
célébrer ce retour au calme monte telle une ode
pleine de ferveur et de passion. Avec la montée du soleil
à son zénith, arrive The Comforter (le
consolateur) et sa sonorité un peu grégorienne
assez apaisante. Un très beau plain-chant vient apaiser
nos douleurs, héritage de nos vies parfois incohérentes.
Ce climat se poursuit avec The Unfolding en forme d'Aria
ouquiétude et sérénité semblent
s'unir pour nous pousser à explorer des endroits en nous
que nous n'avons pas souvent l'habitude de fréquenter,
Il y a parfois des face à face avec soi-même que
nous préférons éviter. Non ? Pilgrimmage of lost Children est une incantation un peu
nonchalante, au rythme lent de percussions qui semblent hésiter
à frapper trop fort de peur d'effrayer ces enfants perdus
Ou alors est-ce tout simplement une sorte de discours intime
et tout bas entre deux personnes qui s'aiment - Nagwa.
La journée bat son plein, frénétique, tournoyante,
frémissante. Bruit de la vie qui passe dans Human
Game, rire d'enfant bientôt rejoint par la voix de
Lisa Gerrard toujours aussi magique, aussi splendide. . Changement
soudain et nous voilà projeté au son d'un clavecin
syncopé. Le tempo est donné, la vie s'accélère
brutalement. Le jeu est lancé. Plus le temps de réfléchir.
Mais le Jeu en vaut-il la peine ? Le bruit des vagues à
la fin nous apporte un début de réponse. The
Circulation of Shadows peut elle aussi apparaître
comme une réponse à la question posée précédemment.
Ici encore les voix conjuguées de Lisa Gerrad et de Salif
Keita font merveille.
Le jour commence son lent déclin. S'avançant majestueusement
The Sacrifice est un autre d'Aria électronique
qui semble annoncer la fin du jeu (humain ?). Un univers tout
à la fois électrique et baroque. Que dire d'autre
sinon se laisser envahir dans un consentement voulu et attendu
par un torrent d'émotion ? Laisser sortir de soi toutes
ces choses qu'une telle musique peut nous faire évacuer .enfin
!
La nuit est tombée, les festivités peuvent commencer.
Que retentissent chants et danses. Et que ceux-ci fassent la
nuit plus douce à nos curs...
Duality est le deuxième album solo (avec la complicité
de Pieter Bourke) de cette chanteuse qui auparavant officiait
au sein de Dead
Can Dance. Les influences baroques de cette formation sont
ici encore assez nettes. Ce goût des univers sonores issus
de mondes virtuels, ces collages musicaux et vocaux issus de
nulle part. Le climat sonore emprunte autant aux mélodies
d'Afrique du Nord que Celtiques. Etonnantes passerelles...
Lisa Gerrad est également présente sur la bande
son de films tels que Ali, Gladiator, Révélations
Oui vous aviez raison, vous aviez déjà entendu
cette voix, maintenant vous savez qui se cache derrière.
Shadow
Magnet
Tempest
Forest Veil
The Comforter
The Unfolding
Pilgrimage Of Lost Children
The Human Game
The Circulation Of Shadows
Sacrifice
Nadir