Vous pouvez me joindre
en cliquant sur la boîte
:

 

 

 

 

Vous recherchez un disque ou un artiste sur Vagabondage Musical ?

Entrez un nom ou un titre
ci-dessous.

 

 



visites depuis avril 2000


Virginia Rodrigues      Nòs

Une voix sublime, envoûtante, à écouter en lisant L. Sépulveda. 

Virginia Rodrigues a une voix vraiment très originale, nous sommes très loin de l'image un peu stéréotypée de la musique Brésilienne. En écoutant ce disque, nous ressentons (avec un peu d'imagination !) la moiteur tropicale, quittons les plages de Copacabana pour entrer dans un Brésil plus authentique, à la vie foisonnante mais souvent âpre et dure.

Virginia Rodriges - nòs

Canto Para Exù
Uma Història de Ifà
Salvador Nào Inerte
Afrekètè
Jeito Faceiro
Ilè è Impar
Depois que o Ilè Passar
Obà
Raça Negra
Deusa do Èbano
Deus de Fogo e da
Justiça
Nale Debalè
Mimar Vocè
Reino de Daomè

Écoutez quelques extraits de ce disque:

Uma Hidtoria de Ifa - 199 ko

Jeito Faceiro - 199 Ko

Depois que o liê passar - 198 ko

 

©1999 Polygram SA France 

 

Annie Lennox     Medusa

Un disque de reprises. Mais quelles reprises ! Je les préfère parfois aux originaux....

La voix d'Annie Lennox est toujours aussi prenante. Toujours aussi puissante. Toujours aussi R'n'B quand il le faut. Bref une réussite totale. La reprise du mythe de Procol Harum, "a whiter shade of pale" est à mon goût, supérieure à l'original. Train in Vain n'est pas en reste, puis ça redémarre encore plus fort avec "thin line between love and hate", pour finir en douceur avec le très beau "Waiting in vain".

Annie Lennox - Medusa

no more "I love you's"
take me to the river
a whiter shade of pale
don't let it bring you down
Train In Vain
I can't get next to you downtown lights
thin line between love and hate
waiting in vain
something so right

Écoutez quelques extraits de ce disque:

A Whiter Shade Of Pale - 198 Ko

Train In Vain - 198 Ko

Thin Line Between Love And Hate - 198 Ko

 

©1995 bma Records

 

Rokia Traore     Wanita

Magnifique disque de cette diva africaine qu'est Rokia Traore. Et double difficulté pour moi. Quel CD présenter en premier ? quels extraits proposer ? Cruel dilemme ! Après beaucoup d'hésitation, et dans l'arbitraire le plus total voici donc sa dernière production.

A l'écoute de ce disque, je suis sûr que comme moi, vous trouverez que Rokia Traore mérite amplement sa place dans cette rubrique. Écoutez Château de sable par exemple, la légèreté et en même temps l'énergie que sa voix recèle. Mancipera possède pour sa part la beauté tranquille et majestueuse du continent africain (vision idyllique ?).

Rokia Traore - Wanita

Kanan Neni
Mouso Niyalén
Souba
Yèrè Uolo
N'Gotolén
Wanita
Château de Sable
Yaafa N'Ma
Sako Bê Kê
Mancipera
Tchwa

Écoutez quelques extraits de ce disque:

Kanan Neni - 197 Ko

Château de Sable - 196 Ko

Mancipera - 198 Ko

 

©2000 Label bleu

 


 

Björk     Post

Sacrée voix que celle de Björk ! Difficilement classable dans un style donné, capable d'aborder des styles très éloignés les uns des autres (non seulement musicaux, mais aussi avec une incursion remarquée dans le cinéma).

Dans ce disque, Björk nous livre quelques belles facettes de son registre vocal. Cela commence plutôt furieusement avec Army Of Me et sa voix légèrement réverbérée. Hyper Ballad et The Modern Things portent bien leurs noms. It's Oh So Quiet est un clin d'oeil aux grands standards américains des années cinquante. Le reste poursuit sur cette lancée, alternant Techno revisitée (Enjoy, I Miss You) avec des ballades un peu désenchantées (Isobel, Possibly Maybe) aux rythmes et tonalités métalliques. Et pour finir, mon préféré - le très beau Headphones.

Björk - Post

Army Of Me
Hyper-ballad
The Modern Things
It's Oh So Quiet
Enjoy
You've Been Flirting Again
Isobel
Possibly Maybe
I Miss You
Cover Me
Headphones

Écoutez quelques extraits de ce disque:

The Modern Things - 175 Ko

I Miss You - 177 Ko

Headphones - 176 Ko

 

©1995 BJORK Overseas Ltd.

 

 

Carmel     The drum is everything

Sorti deux ans avant The Failling (1986) le premier disque de Carmel préfigure déjà nettement la voie qui sera prise par les deux disques suivants; à savoir une musique lorgnant fortement vers le jazz, avec l'emploi massif de cuivres et d'une section rythmique taillée sur mesure. The Drum is Everything est une sorte de machine folle capable par moments d'emballements les plus inattendus.

Carmel c'est avant tout une voix très colorée capable d'opérer sur plusieurs registres. On sent tout au long de ses disques sa profonde attirance pour le RnB (More, More, More) , conjugué avec son goût pour les expériences musicales les plus diverses (y compris électroniques). Douée également pour les reprises de grands standards, sa version de Stormy Weather ne souffre d'aucuns reproches.
Puis une brèche commence à lézarder cette belle façade (absolument pas péjoratif au contraire !) avec The Drum Is Everything et son tempo saccadé qui pousse Carmel dans des envolées vocales à faire pleurer James Brown (qui pourtant en a vu d'autres...). Les choses continuent de plus belle dans
I Thought I Was Going Mad et ce n'est pas peu dire ! The Prayer et ses percussions à faire chavirer Cédric, le webmaster de www.percussions.org (qui pourtant en a vu d'autres !) vous invite à reconsidérer la vie sous un angle que vous n'aviez pas forcément envisagé... Reposez-vous en écoutant Rockin' On Suicide et son clin d'oeil aux big-bands. Parce qu'après c'est le délirant Rue St Denis, où l'on peu constater en passant que le reggae fait aussi partie de l'univers de Carmel ! Pour vous donner une idée de Willow Weep For Me, imaginez Terry Riley, champion de la musique répétitive zen, avalant par mégarde une boîte d'amphétamine...

Les deux derniers morceaux devraient vous permettre (sans qu'ils soient pour autant inconsistants) de vous remettre de toutes ces émotions et, accessoirement de ranger votre appartement dévasté par les débordements engendrés par l'écoute de ce disque... Bon courage !

Carmel - The drum is everything

More, More, More
Stormy Weather
The Drum Is Everything
I Thought I Was Going Mad
The Prayer
Rockin' On Suicide
Rue St. Denis
Willow Weep For Me
Tracks On My Tears
Bad Day

Écoutez quelques extraits de ce disque:

The Drum Is Everything - 198 Ko

Rockin' On Suicide - 197 Ko

Rue St. Denis - 197 Ko

 

©1984 London Records Ltd

 


Sheila Chandra     This sentence is true...

Ne connaissant pas Sheila Chandra j'ai choisi ce disque par pur feeling. Puis demandant au disquaire s'il connaissait, celui-ci m'a répondu " c'est bien mais c'est spécial " ! Bref le genre de disque qu'on peut détester ou au contraire adorer. Et devinez quoi ? J'ai adoré !!! Et encore c'est peu de le dire… Mais attention, il faut déposer toutes ses idées préconçues à l'entrée en écoutant ce disque. Ici la voix règne en maître pour le seul plaisir du son et de ses reflets multiples et chatoyants.
Mais tout d'abord qui est donc Sheila Chandra ? Une chanteuse d'origine indienne vivant en Angleterre. Elle a connu son premier succès en 1982 au sein du groupe Monsoon. Sa discographie fort riche compte plus d'une dizaine d'albums.
Ce disque dit-elle, en s'excusant, elle l'a sorti par inadvertance. Suite à deux mini-disques " expérimentaux " sortis en 1999 sous le label Indipop
Et le Ganges Orchestra ? Qui sont-ils ? Personne ! Ou plutôt un concept, un groupe purement électronique au sens littéral du terme. Individualités tapies au fond des circuits imprimés des sampleurs ! Collages et montages sonores en tout genres…. Ici un maître mot : "soundscape".

Vous êtes un peu dubitatif en lisant ces lignes ? Va savoir … Car comme le dit Sheila Chandra, " This sentence is true, the previous sentence is false " Pas facile de se retrouver dans tout ça ! Et je dois bien vous l'avouer, l'écoute de ce disque surprenant, dérangeant parfois mais d'une absolue beauté risque de vous plonger dans un abyme métaphysique d'où vous ressortirez, peut-être ! :o), métamorphosé… Bon après les dattes faudrait que je modère ma consommation d'encens moi !

This est le premier morceau de ce disque a mettre en œuvre cette fantasmagorie musicale que l'on croirait toute droite venue de pays comme on n'ose plus les rêver, depuis que les moindres mètres carrés de la Terre sont répertoriés et photographiés. Ici le plaisir du chant, la beauté de cette voix est total, enivrant. Sa voix dédoublée, nappée dans un paysage musical hors du temps est parfois rejointe par des percussions dans le plus pur esprit Hindi. Au sujet justement du pouvoir de la parole et de la voix, Sheila Chandra, dans le livret qui accompagne cet album narre une expérience troublante en 1991 dans le haut Kazakh.
Mien, où le fragment d'un discours de Sheila Chandra. Les collages sonores semblent se bousculer, piano éthéré, parasite et percussions vocales. Univers de contraste, chaos soigneusement maîtrisé.
Not a Word in the Sky reflète lui aussi à sa façon le pouvoir du verbe... Une guitare saturée semble souligner en les renforçant les paroles de Sheila Chandra. Ce titre est un prolongement du Space Oddity de David Bowie. Dans Sentence nous quittons un monde ancré dans la matérialité pour entrevoir un monde beaucoup plus spirituel. A l'unisson, les vocalises de cette diva prennent de la hauteur, semblant tutoyer des cieux incertains.
Is quant à lui, démarre très fort par une belle intro de tablas… vocaux ! Sa voix n'est pas seulement mélodieuse, elle maîtrise les onomatopées de manière impressionnante. Puis un déluge de sons électroniques s'abattent semblant faire imploser l'Univers !
Thrue est un étonnant morceau (encore un me direz-vous !). Une prière en latin que l'on croirait issue de la tradition chrétienne la plus classique, bientôt rejointe par des nappes sonores qui s'apparentent davantage à un monde post-atomique qu'au monde médiéval !
ABoneCroneDrone 7 semble être le titre d'une nouvelle de SF de Philip K. Dick. Ce morceau (prédominance du couple voix/bourdon) aurait dû figurer dans l'album AboneCroneDone (1996) mais en raison de sa longueur (15mn37) il a dû attendre des jours meilleurs. Les amateurs de Terry Riley apprécieront sûrement ce morceau...

Le voyage dans l'univers de Sheila Chandra est fascinant, de par sa richesse, sa beauté, son étrangeté aussi. Comme tout voyage, il oblige à laisser de côté quelques certitudes mais surtout faites-le !!!!
Pour plus d'information, en cliquant ici vous pouvez visiter le site de Sheila Chandra. Ne vous en privez pas, poursuivez le voyage.

Sheila Chandra - This sentence is true

This
Mien
Not a Word in the Sky
Sentence
Is
True
ABoneCroneDrone 7

Écoutez quelques extraits de ce disque:

This - 197 Ko

Is - 198 Ko

True - 199 Ko

 

©2001 Shakti




Lisa Gerrard     Duality

Le jour se lève dans un pays improbable, pays où pourtant vous êtes déjà allé mille et une fois… Pays rêvé, fantasmé, idéalisé mais pays qui n'en possède pas moins une réalité qui parfois vous saisit brusquement au détour d'un rêve au plus profond de la nuit. Un bourdon à la sonorité profonde émerge de la pénombre, les lueurs de l'aube pointent doucement à l'horizon accompagnées par une voix semblant descendre tout droit des temps les plus immémoriaux. Une lente mélopée prend forme dans une langue elle aussi en apparence incompréhensible. Cette voix vous saisit puis d'un seul coup des percussions viennent donner corps à ce rêve éveillé. Un lent mouvement ondulatoire fait doucement bouger votre corps dans un demi songe… Des nappes sonores vous enveloppent de leurs couleurs chatoyantes. Mais non vous ne rêvez pas, vous êtes simplement en train d'écouter Shadow Magnet, le premier titre de Duality ce splendide album de Lisa Gerrard ! Finalement vous regrettez déjà cette explication si rationnelle…

Avec le lever du jour, les éléments se déchaînent. Un rythme plus heurté vous accueille au sein de Tempest. La voix est très présente, semblant jouer à l'infini sur des variations de tonalité, d'inflexion, d'alphabets improbables. La tempête est bien là, mais avec une rigueur qui semble mathématique, déjouant toutes les lois de la diversité naturelle des éléments.
L'heure s'avançant, le calme revient avec Forest Veil. La forêt revit, les animaux sortent de leurs abris. Une sorte de carillon joyeux se fait entendre. Un chant qui semble célébrer ce retour au calme monte telle une ode pleine de ferveur et de passion. Avec la montée du soleil à son zénith, arrive The Comforter (le consolateur) et sa sonorité un peu grégorienne assez apaisante. Un très beau plain-chant vient apaiser nos douleurs, héritage de nos vies parfois incohérentes. Ce climat se poursuit avec The Unfolding en forme d'Aria ouquiétude et sérénité semblent s'unir pour nous pousser à explorer des endroits en nous que nous n'avons pas souvent l'habitude de fréquenter, Il y a parfois des face à face avec soi-même que nous préférons éviter. Non ?
Pilgrimmage of lost Children est une incantation un peu nonchalante, au rythme lent de percussions qui semblent hésiter à frapper trop fort de peur d'effrayer ces enfants perdus… Ou alors est-ce tout simplement une sorte de discours intime et tout bas entre deux personnes qui s'aiment - Nagwa.
La journée bat son plein, frénétique, tournoyante, frémissante. Bruit de la vie qui passe dans Human Game, rire d'enfant bientôt rejoint par la voix de Lisa Gerrard toujours aussi magique, aussi splendide. . Changement soudain et nous voilà projeté au son d'un clavecin syncopé. Le tempo est donné, la vie s'accélère brutalement. Le jeu est lancé. Plus le temps de réfléchir. Mais le Jeu en vaut-il la peine ? Le bruit des vagues à la fin nous apporte un début de réponse. The Circulation of Shadows peut elle aussi apparaître comme une réponse à la question posée précédemment. Ici encore les voix conjuguées de Lisa Gerrad et de Salif Keita font merveille.
Le jour commence son lent déclin. S'avançant majestueusement The Sacrifice est un autre d'Aria électronique qui semble annoncer la fin du jeu (humain ?). Un univers tout à la fois électrique et baroque. Que dire d'autre sinon se laisser envahir dans un consentement voulu et attendu par un torrent d'émotion ? Laisser sortir de soi toutes ces choses qu'une telle musique peut nous faire évacuer….enfin !
La nuit est tombée, les festivités peuvent commencer. Que retentissent chants et danses. Et que ceux-ci fassent la nuit plus douce à nos cœurs...

Duality est le deuxième album solo (avec la complicité de Pieter Bourke) de cette chanteuse qui auparavant officiait au sein de Dead Can Dance. Les influences baroques de cette formation sont ici encore assez nettes. Ce goût des univers sonores issus de mondes virtuels, ces collages musicaux et vocaux issus de nulle part. Le climat sonore emprunte autant aux mélodies d'Afrique du Nord que Celtiques. Etonnantes passerelles...
Lisa Gerrad est également présente sur la bande son de films tels que Ali, Gladiator, Révélations… Oui vous aviez raison, vous aviez déjà entendu cette voix, maintenant vous savez qui se cache derrière.

Lisa Gerrard - Duality

Shadow Magnet
Tempest
Forest Veil
The Comforter
The Unfolding
Pilgrimage Of Lost Children
The Human Game
The Circulation Of Shadows
Sacrifice
Nadir

Écoutez quelques extraits de ce disque:

Shadow Magnet - 198 Ko

Forest Veil - 198 Ko

Pilgrimage Of Lost Children - 198 Ko

 

©1998 WEA

 


Pour être informé des nouveautés cliquez ici:news


 



Hit-Parade


Dernière mise à jour le: samedi, 6 janvier, 2007
©2000/2007 Vagabondage Musical / Jean-Pierre Ledrapier