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James Cotton      Deep in the Blues

Et une nouvelle rubrique ! Et qui d'autre pour l'inaugurer que James Cotton avec ce magnifique disque ? Qui plus est, secondé par Joe Louis Walker à la guitare, Charlie Haden à la contrebasse et de Dave Maxwell au piano. Et puis, la voix de James Cotton, quelle voix ! Taillée sur mesure pour cette musique.

Deep in the Blues n'usurpe pas son titre. Nous sommes bien ici en présence d'un blues (acoustique) qui trouve son essence au plus profond des racines de cette musique qui en a d'ailleurs inspiré tellement d'autres. Mais attention, ce disque n'est pas un mémorial du Blues. James Cotton donne une expressivité et une émotion d'une fraîcheur absolue et d'une vitalité remarquable.

Tous les morceaux de cet album valent leur pesant d'or. L'harmonica de James Cotton donne de la voix avec la véhémence d'un prédicateur fou. Vineyard blues nous prouve
, s'il en était besoin, qu'une guitare acoustique peut aussi s'enflammer entre de bonnes mains.
Sad Letter vous prend à bras le corps et ne vous lâche qu'à contrecœur. La musique comme les instrumentistes sont remarquables... alors faites-vous plaisir !

James Cotton - Deep in the Bles

down at your buryin'
all walks of life
you got my nose open
dealin' with the devil
strange things happen
country boy
vineyard blues
worried life blues
two trains runnin'
ozark mountain railroad
sad letter
play with your poodle
blues in my sleep
everybody's fishin'

Écoutez quelques extraits de ce disque:

you got my nose open - 176 Ko

country boy - 177 Ko

sad letter - 176 Ko

(C) 1996 Polydor/Polygram



 

Hound Dog Taylor and The Houserockers    Natural Boogie

Hound Dog Taylor, ce grand diable dégingandé toujours rieur (quand même menacé de mort par le KKK en 1942 pour avoir séduit une femme blanche !), nous gratifie là de son deuxième (et dernier) album de son vivant. Il a en effet passé une grande partie de sa vie sur les planches, plus ou moins grandes, à jouer en public.

Ce trio, présente une forme originale avec deux guitares et une batterie. Outre Hound Dog Taylor, nous trouvons Brewer Philips (guitare) et Ted Harvey (batterie).
Le son et le style en sont aisément identifiables. Mélange de guitare saturée, de slide, alternance de morceaux instrumentaux et vocaux. Ici, il est rarement question de mélancolie, de cœur déchiré mais au contraire une certaine joie de vivre, de faire de la musique. De toute façon, pas facile de trouver une photographie de Hound Dog Taylor où celui-ci n'arbore pas un sourire jusqu'aux oreilles !

Techniquement, sa musique n'atteint pas des sommets, mais Hound Dog Taylor
possédait une qualité rare, la simplicité et une joie profonde et sincère de jouer ainsi que de faire partager son plaisir. Et ça, cela n'est pas donné à tout le monde !

Hounf Dog Taylor - Natural Boogie

Take Five
Hawaiian Boogie
See Me In The Evening
You Can't Sit Down
Sitting At Home Alone
One More Time
Roll Your Moneymaker
Buster's Boogie
Sadie
Talk To My Baby
Goodnight Boogie

Écoutez quelques extraits de ce disque:

Take Five - 176 Ko

Sadie - 177 Ko

Talk To My Baby - 176 Ko

(C) 1974 Sonet Production Ltd.



 

Willie Dixon       I'am the Blues

Avec Willie Dixon (guitare et chant), nous continuons à remonter aux sources, et puis avec un tel titre comment l'ignorer ?! Ici c'est le fameux "Chicago Blues" que nous rencontrons. Sous cette appellation, parfois galvaudée, se retrouve, outre Willie Dixon, Muddy Waters, Howlin' Wolf, Bo Diddley... etc.
Pour résumer, c'est un blues "urbain" à la différence de celui de Hound Dog Taylor, par exemple, qui personnifie quant à lui un blues
plus rural, le "Delta Blues".

Il y a de forte de chances qu'à l'écoute des morceaux de ce disque, vous vous sentiez en terrain plus ou moins connu. En effet, Willie Dixon fût une véritable source d'inspiration pour le Rock. Parmi les illustres "repreneurs" citons par exemple Led Zeppelin, Rolling Stones, Cream (en autre le fameux Spoonful). Il a également enregistré avec Memphis Slim. Bref, une encyclopédie à lui tout seul !

Tous les morceaux de ce disque (écrits pour certains bien avant 1969) sont de la main de Willie Dixon. Back Door Man vaut à lui tout seul un cours d'histoire du Blues. Tout y est, la voix puissante, les riffs de guitare, une rythmique chaloupé d'une discrète efficacité. I Can't Quit You Baby illustre parfaitement la tendance cœur brisé (source inépuisable d'inspiration). Le tempo lent, la voix suppliante... Et puis pour les amateurs de Cream, ne manquez pas Spoonful en V.O. Ici, la voix y est différente, plus nasillarde, la section rythmique plus présente, la guitare aux aguets.

Pour clore ce festival, je vous joins
I'm Your Hoochie Couche Man, morceau souvent repris par Muddy Waters. Avec tout cela, direct to Chicago !

Willie Dixon - I'm the Blues

Back Door Man
I Can't Quit You Baby
The Seventh Son
Spoonful
I Ain't Superstitious
You Shook Me
I'm Your Hoochie Couche Man The Little Red Rooster
The Same Thing

Écoutez quelques extraits de ce disque:

Back Door Man - 177 Ko

Spoonful - 177 Ko

I'm Your Hoochie Couche Man - 177 Ko

(C) 1969-1993 Colombia/Sony Music Entertainment



 

Canned Heat      Rollin' and tumblin'

En ces périodes festives (Noël 2000), vous vous sentez légèrement nauséeux devant cette avalanche d'objets technologiques du dernier cri (enfin presque, parce que le temps que vous ouvriez votre paquet, ils ne sont déjà plus que d'avant dernier cri - eh oui, la technologie va plus vite que les TGV !). Luttez ! Pour vous aider dans vos nouvelles et grandes résolutions, je vous propose rien de moins qu'un retour aux sources !!!

Mais rassurez-vous, Vagabondage Musical n'est pas devenu la vitrine légale d'un quelconque gourou, je vous propose plus simplement un retour aux sources... du blues ! Et en l'occurrence du blues blanc, avec certainement un des disques les plus important à la fois du genre pré-cité et de Canned heat. Ce groupe mythique - si, si je vous l'assure - fut fondé en 1965 par Al Wilson (guitare rythmique, chant et harmonica) et Bob Hite (chant et harmonica). Le groupe trouve sa composition définitive en 1967. Canned Heat c'est bien évidemment On the Road Again (que vous ne trouverez pas sur ce disque !) et la voix cassée d'Al Wilson. On peut noter également leur participation au festival de Woodstock. Bref un pan d'histoire à eux tout seul.

Rollin' and tumblin, morceau légendaire s'il en est ouvre ce disque de belle façon. C'est du blues mais sur un tempo un peu inhabituel. Le terme "Rollin" n'est pas là pour rien ! D'ailleurs on peut en dire autant pour la plupart des morceaux de ce disque. Bullfrog blues qui suit le confirme. Notamment avec une guitare acide bien épaulée par une rythmique "gaillarde".
En ce qui me concerne, j'aurais bien vu Evil is goin' on ainsi que Dust my broom être repris par un groupe comme Dr Feelgood ou même carrément The Blues Brother ! Going down slow est à écouter absolument ne serait-ce que pour cet harmonica capable d'arracher des larmes de compassion à W. Busch Jr lui même. Appréciez la performance !
Catfish blues est quant à lui carrément somptueux avec une intro où la guitare d'Henry Vestine ouvre le thème dans un style très dépouillé, bientôt rejointe par une section rythmique qui ne s'en laisse pas compter. Le tout d'une sacré efficacité.
Dans Help me, nous retrouvons la voix si particulière d'Al Wilson - vous savez bien, celle de On the road again (qui comme je vous l'avait dit ne figure toujours pas sur ce disque !), toujours secondé par un harmonica vrombissant. Et puis arrive Big road blues. Rien que le titre donne des frissons ! Et ici c'est bien une big road dont il s'agit. C'est carré, solide, et ça tient sacrément bien la route !
Avec The Story of my life, retour à un blues de facture plus classique, sans que le plaisir ne s'amenuise pour autant. Et toujours ce son si particulier, inimitable et qui rendra perplexe nombre de musiciens dans les années qui suivront. The road song avec ses faux airs de Fever et Bob Hite poussant une sorte de yodle, revisité par Canned Heat, est assez réjouissant !
Enfin Rich woman clôt magistralement ce disque. Ecoutez bien encore une fois de plus cet harmonica furieux... Au fait, vous ne lui trouvez pas une certaine ressemblance avec celui qui sonne si bien dans Midnight Rambler que sortiront les Rolling Stones deux ans plus tard ? Hum...

Bon et joyeux Noël (2000) à tous !

Canned Heat - Rollin' and tumblin'

Rollin' and tumblin'
Bulfrog blues
Evil is going on
Going down slow
Catfish blues
Dust my broom
Help me
Big road blues
Story of my life
The road song
Rich woman

Écoutez quelques extraits de ce disque:

Rollin' and tumblin' - 198 Ko

Help me - 198 Ko

Rich woman - 196 Ko

(C) 1967 EMI

 

 

John Lee Hooker      The Healer

Sacré personnage que John Lee Hooker ! Et quelle discographie impressionnante avec pas moins d'une cinquantaine de disques sans tenir compte des compilations !

The Healer (le guérisseur) marqua un tournant dans la carrière musicale de John Lee Hooker. Avec plus d'un million de disques vendus, cet album fût son premier succès de cette envergure ! Jusqu'alors, celui-ci avait connu un certaine notoriété mais relativement confinée au sein d'un public de connaisseurs. Outre cette particularité, The Healer est réalisé avec la collaboration occasionnelle de musiciens comme Larry Taylor (Canned Heat) et d'autres plus étranger au milieu du blues comme Carlos Santana.

C'est d'ailleurs avec lui que John Hooker ouvre ce disque. The Healer morceau titre voit Carlos Santana tenir la guitare, toujours avec ce style qui le rend si aisément identifiable. Et là, divine surprise c'est quasi-magique ! La voix de John Lee Hooker entre en résonance parfaite avec la musique de Carlos Santana, entouré ici de certains de ces plus vieux complices comme Chepito Areas. Pour I'm In The Mood John Lee Hooker - avec le renfort de Bonnie Raitt (chant et slide guitare) - nous offre un billet direct pour un retour au Deep Blues en nous montrant au passage que le blues n'est pas seulement une affaire d'hommes. Ecouter Bonnie Raitt et vous comprendrez ce que je veux dire (pour moi c'est dit, je fonce acheter un disque d'elle)..
Baby Lee voit cette fois la participation de Robert Cray (guitare). Celui-ci démontre s'il en était encore besoin son talent de musicien, avec un jeu de guitare tout en finesse. Cuttin Out est un blues-rock vitaminé (John Lee Hooker a 73 ans à cette époque ! ) où les survivant de Canned Heat viennent prêter main forte.
En ce qui me concerne, Think Twice Before You Go me ravit toujours autant. Ici c'est Los Lobos qui apporte toute son énergie au papy du blues. Los Lobos ? mais si vous connaissez ! La Bamba ! ce tube qui avait "cartonné" il y a quelques années c'était eux… Sally Mae prend la forme d'un duo avec Georges Thorogood. Dire que c'est un blues magnifique serait en-dessous de la vérité. Cela ne se raconte pas, cela s'écoute de toute urgence !!! (Ouf j'm'en sort bien !)
Dans That's Alright l'harmonica tenu par Charles Musselwhite s'accorde une fois encore à merveille à la voix de John Lee Hooker. Apportant une touche langoureuse à ce slow-blues qui n'en demandait pas tant !
Rochin' Chair et No Substitute sont deux morceaux - entre lesquels vient s'intercaler My Dream, une douce ballade sous une forme musicale de base, guitare, basse, batterie -
ou John Lee Hooker joue seul. Et là, on atteint des sommets. Le premier - de toute beauté - est un blues épuré, le second, à la guitare 12 cordes (instrument un peu inhabituel), est empli d'une sérénité apaisante et termine ce disque tout en douceur.

En définitive, on aurait pu craindre vu l'affiche de ce disque, un rassemblement hétéroclite de " grosses pointures ", bref un produit marketing pour relancer une carrière à l époque un peu en demi-teinte. Il n'en est rien. The Healer regorge de bonnes voire de très bonnes surprises. Alors qu'attendez-vous ? Faites appel au guérisseur...

John Lee Hooker - The Healer

The Healer
I'm In The Mood
Baby Lee
Cuttin' Out
Think Twice Before You Go
Sally Mae
That's Alright
Rockin' Chair
My Dream
No Substitute

Écoutez quelques extraits de ce disque:

I'm In The Mood - 197 Ko

Sally Mae - 199 Ko

Rockin' Chair - 199 Ko

(C) 1989 Silverstone Records




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Dernière mise à jour le: Lundi, 28 Février, 2011
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